HVM Racing : organisateur de courses automobiles pour véhicules historiques

PAU CLASSIC GRAND PRIX 1 : TOUTE LA VILLE EN PARLE !

 

Pour son grand retour après deux ans de silence, le Pau Classic Grand Prix (ex Grand Prix de Pau Historique) a tenu la cité béarnaise en haleine tout au long de ce samedi. Avec les mêmes voitures de course d’exception et un public venu en masse, la fête se poursuivra dimanche.
 

VU EN PISTE – LES PLATEAUX HVM RACING
 

LEGENDES DU GP DE PAU HISTORIQUE (F1/F2)

Manfredo Rossi en roi béarnais

Les « légendes » du Grand Prix de Pau étaient bel et bien au rendez-vous dès ce samedi avec ce plateau réunissant exceptionnellement des F1 et F2 des années 60/70. Michael Lyons, donné favori après sa victoire de Monaco mais absent au départ pour avoir endommagé son Hesketh F1 en essais libres, le plus rapide des autres utilisateurs de Formule 1, Peter Williams (LEC « ex Purley » de 1977), a finalement laissé la vedette aux deux meilleurs représentants du clan F2 : Manfredo Rossi et Christopher Lillingston-Price. Déjà qualifié en pole au volant de sa March de 1976, le pilote Italien n’a jamais réellement été inquiété en course par son rival britannique, néanmoins auteur d’une performance de choix avec sa bien plus ancienne Tecno à moteur 1600. Une dizaine de secondes les séparent à l’arrivée. Suivent Peter Williams, le multiple champion de F2 français Robert Simac (March 712M), finalement pénalisé de trente secondes, et Laurent Vallery-Masson (March 77B).
Le top 5 : 1.Rossi (March 762 F2), 2.Lillingston-Price (Tecno T70 F2), 3.Williams (Lec CRP1 F1), 4.Vallery-Masson (March 77B), 5.King (March 712).
 

HGPCA F1 PRE 61 ET PRE 66

Cooper et Maserati se partagent les lauriers

Autre séquence prestigieuse de la journée, la course organisée sous l’égide du club britannique HGPCA permettait de faire cohabiter d’anciennes F1 d’avant 1966, à moteur arrière ou avant pour les plus anciennes (les « pré 1961 »). Crédité du meilleur temps aux essais, Will Nuthall y a été plus heureux que lors de sa précédente venue à Pau, en 2019. Leader dès le départ, le pilote de la Cooper T53 (le modèle champion du monde de F1 en 1960 avec Jack Brabham) est d’abord resté sous la menace de Peter Horsman (Lotus 18/21) avant que celui-ci ne soit contraint à l’abandon. Sa domination n’a ensuite souffert d’aucune contestation. Les autres Anglais Charlie Martin (Cooper T53) et Nick Taylor (Lotus 18), un habitué de Pau, l’ont retrouvé sur le podium. Les trois Maserati 250F exceptionnellement réunies ce week-end signent le triplé parmi les F1 à moteur avant, aux mains respectives de John Spiers, Steve Hart et Klaus Lehr.
Le top 5 : 1.Nuthall (Cooper T53), 2.Martin (Cooper T53), 3.Taylor (Lotus 18), 4.Jolley (Cooper T45/51), 5.Lees (Cooper T53).
 

HISTORIC FORMULA JUNIOR

Clive Richards digne de sa Lotus 22

La Formule Junior renvoie à une période cruciale (1958 à 1963) de l’évolution des monoplaces. Le public palois a pu le vérifier ce samedi en admirant plus d’une vingtaine de ces autos, souvent pilotées à l’époque par de futurs grands noms du sport auto. Détenteur de la pole à bord de l’une des emblématiques Lotus 22 conçues par Colin Chapman, Clive Richards a dominé la course jusqu’au moment où ses poursuivants, Mark Shaw et Chris Goodwin, sont revenus dans ses roues à la faveur d’une neutralisation. La course relancée pour deux ultimes boucles, Clive Richards a toutefois réussi à les tenir en respect durant ce dernier sprint.
Le top 5 : 1.Richards (Lotus 22), 2.Shaw (Brabham BT6), 3.Goodwin (Lotus 22), 4.Tonetti (Brabham BT6), 5.Wilson (Brabham BT6).
 

F3 ET FORMULE RENAULT CLASSIC

Le jour de Lajoux

Le Trophée F3 Classic est bien évidemment aussi un fidèle de l’évènement palois. Pour cette édition, le plateau mixe les F3 (d’avant 1986) et les Formule Renault Classic. Au sommet de la première catégorie, les « qualifs » ont placé en tête Frédéric Lajoux (March 793), grand amateur de tracés urbains s’il en est. Précédé de 2/10, l’autre Frédéric, Rouvier (March 783), est naturellement bien décidé à tenter sa chance en course. Séparés de 1’’5 à mi-course, les deux hommes vont poursuivre leur duel par la suite pour finir par rejoindre l’arrivée dans la même seconde. Solide troisième avant son abandon sur un souci de boîte, Alain Girardet (Ralt RT3) a alors laissé la troisième place à l’Anglais Rob Moores (Chevron B38), sérieusement menacé par Laurent Vallery-Masson (Ralt RT3) en fin de course. Derrière eux, Antoine Robert et son père Lionel signe un doublé familial en Formule Renault à bord de martini MK48 et MK44.
Le top 5 : 1.Lajoux (March 793), 2.Rouvier (March 783), 3.Moores (Chevron B38), 4.Vallery-Masson (Ralt RT3), 5.A.Robert (Martini MK48).
 

CHALLENGE FORMULA FORD HISTORIC

Les Anglais voient double

Plateau palois incontournable, le Challenge Formula Ford Historic rassemblait ce samedi plus d’une trentaine de ces vénérables monoplaces à moteur Ford Kent d’avant 1982. Comme toujours dans cette catégorie et à fortiori sur ce tracé urbain, la course a été le théâtre de sévères batailles. Premier leader, le poleman suisse Alain Girardet (double vainqueur en 2019) a du rapidement laisser l’avantage aux Britanniques Callum Grant et Rory Smith, tous deux en piste aux commandes d’une identique Merlyn. Encore au coude à coude à l’amorce du dernier tour, les deux hommes terminent dans cet ordre, laissant à Alain Girardet le soin de les rejoindre sur le podium. Sur le plateau très international, Adrien Laissac a la satisfaction d’être le premier français à l’arrivée.
Le top 5 : 1.Grant (Merlyn MK20A), 2.Smith (Merlyn MK20A), 3.Girardet (Crosslé 25F), 4.Laissac (Van Diemen RF81), 5.Belle (Lola T540E).
 

HISTORIC ENDURANCE PRE 76 GT

A l’heure de Lotus

La course d’endurance dédiée aux GT/Tourisme d’avant 1976 est une grande classique en deux actes du programme palois qui attire toujours de très nombreux pilotes. Ce samedi, elle ne rassemblait pas moins de 37 équipages (ou pilotes seuls à bord) pour une confrontation de 45 mn incluant un arrêt obligatoire aux stands. Meilleur performer en qualifs au volant de sa Lotus Seven, Florent Cazalot s’est immédiatement porté au commandement, dominant le début de course devant l’autre Lotus Seven de son compère toulousain Savinien Legeleux. Une fois tous les arrêts effectués, Florent Cazalot a poursuivi son cavalier seul pour rejoindre l’arrivée avec une cinquantaine de secondes d’avance sur les Portugais Vasco Nina (Porsche 911 2.8), finalement rétrogradé à la quatrième place pour un dépassement sou drapeau jaune, et Joaquim Soares (Lotus Elan). Grand fidèle de cette course, le Japonais Katsu Kubota termine sixième.
Le top 5 : 1.Cazalot (Lotus Seven), 2.Soares (Lotus Elan), 3.Legeleux (Lotus Seven), 4.Nina (Porsche 911 2.8), 5.Kohler (Lotus Elan).
 

MAXI 1300 SERIES ET BRITISH GT

Le match aller pour Faliere

Les autos du plateau Maxi 1300 Series sont aussi habituées à fréquenter les rues de Pau. Notamment les Mini Cooper comme celle de David Barrere, que l’on a pointée en tête de la hiérarchie lors des qualifs du samedi matin. En fin de journée, c’est son dauphin, Alexandre Faliere (Rallye 2) qui le surprend au départ de la course pour s’installer durablement en tête. Au terme des treize tours, la petite Simca met un terme victorieux à son échappée après avoir repoussé la Cooper à près de cinq secondes. Plus loin, Tony Gruelles, qui découvrait les lieux, complète le tiercé gagnant à bord de sa Mini Marcos. Comme pour les autres plateaux, le match retour se déroulera dimanche !
Le top 5 : 1.Faliere (Rallye 2), 2.Barrere (Cooper S), 3.Gruelles (Mini Marcos), 4.Quesnel (Cooper S), 5.Dumoussaud (Cooper S).
 

A SUIVRE DIMANCHE

9 autres courses, de 8h15 à 12h25 et de 14h25 à 17h15. Parade à 9h25.
Toutes les résultats et les courses en live : www.hvmracing.fr

 
Consentement aux cookies